Certains d’entre vous, qui ont visité un musée de l’automobile, se souviennent que sur certaines berlines, la roue de secours était accrochée sur le flanc du capot avant. Donnant à la silhouette de l’automobile ce côté délicieusement rétro.
En ces temps-là, il est vrai que les pneumatiques avaient une fâcheuse tendance à perdre la respiration à la moindre épine de ronce. Aujourd’hui, les progrès enregistrés dans la vulcanisation du caoutchouc sont tels que les crevaisons sont rares. Voilà pourquoi nos roues de secours sont souvent planquées sous la caisse, voire remplacées par de curieuses galettes.
Sur les bâts Randoline, dont tous les patins sont montés sur des plots-caoutchoucs, le risque de destruction d’un plot est très faible. Nous en avons changé une quinzaine en 17 ans. La destruction d’un plot est souvent due un stockage défectueux pendant l’hiver, avec un plot qui est resté en torsion.
Cependant, pour éviter tout problème si un tel incident survenait en randonnée, tous les bâts Randoline sont dotés d’un plot de secours, qui est vissé sur le bois. Bien visible, comme la roue de secours d’antant…
