Depuis des années nous entendions chez Randoline une réflexion des randonneurs cherchant un bât pour leur âne. Après avoir comparé les matériels ils nous félicitaient pour la qualité, la polyvalence et le confort de nos bâts, mais ils les trouvaient trop chers par rapport à nos concurrents.
Mais depuis la période Covid c’est une autre musique. La question qu’on nous pose désormais est devenue « Mais comment faites-vous pour proposer des tarifs aussi accessibles avec une telle qualité ? ».
Les temps ont changé… Et la réponse est très simple. Nos collègues, amis et néanmoins concurrents, à de très rares exceptions près, ne fabriquent pas leurs matériels. Ils les achètent dans des pays exotiques et les revendent sur leurs sites internet. Or les années Covid ont engendré un grand bordel dans la circulation des marchandises et le prix des matières premières. Résultat : d’un bout à l’autre de la chaîne, du petit artisan indien au commerçant français, chacun y est allé de son augmentation. Quand un bât asiatique arrivait à Rotterdam à 100 €, il est désormais entre 200 et 250 €. Voilà pourquoi la plupart des bâts à croisillons sont proposés autour de 400 € (sans le tapis…).
Les bâts Randoline, eux, sont découpés et construits dans notre atelier, en Occitanie, avec des frênes venant du Lot, de l’Aveyron ou du Cantal que nous avons engrangé depuis 4 ans. Le bois de scierie a très peu augmenté, et comme nous maîtrisons quasiment toute la chaîne de fabrication, l’inflation nous touche modérément. En conséquence, nous modifions nos prix d’une manière très raisonnable, en répercutant seulement l’augmentation du cuir.
Voilà pourquoi le Bastillon Randoline, notre dernier bébé, coûte seulement 449 € en taille S et 499 € en taille M. Et pour ce prix-là vous avez 10 patins mobiles, une poignée de maintien pour l’enfant, 4 arceaux réglables, une absolue stabilité et même le coussin, déhoussable et lavable…
Alors, toujours chers les bâts Randoline ?
