C’était un soir d’octobre frissonnant, le dernier soleil illuminait la ramure du vieux chêne et l’air bruissait des murmures ultimes de la nature reposée.
Ce soir-là, une armée de petits lutins avait doré chaque feuille à la poussière d’étoiles.
Alors, suspendue dans la ramure, dans un souffle de lumière, est apparue fugacement la silhouette du futur Bassador, comme une promesse à venir, comme une promesse à tenir.
On ne lutte pas contre les lutins. L’atelier a bruissé des mois durant, pour que cette promesse devienne réalité vivante.
Presque une année après cette apparition, le monde des cavaliers randonneurs caresse des yeux le plus joli bât qu’ait jamais porté la Terre d’Occitanie.
Chevaux et mulets piaffent, car le bât nouveau est arrivé.
Il est là, parmi nous, c’est le Bassador.